Corps étrangers

Corps étrangers

Invisibles à l’œil nu. Une extension de nous-mêmes, une partie intégrante de notre identité, ils sont notre richesse dissimulée, ils sont notre ce qui nous rend uniques et magnifiques. Ils sont le miroir de nos contradiction, il sont les deux faces d’une même pièce. Ils incarnent nos inquiétudes, nos fantômes, nos luttes, nos blessures, nos défaites, nos illusions perdue ; et en eux se nichent toutes nos conquêtes, nos illusions, nos rêves, nos mouvements. Ils sont ce que nous sommes, représentent notre essence, ils sont la perception de nous-mêmes, et ils ont la beauté intrigante d’un regard bienveillant que l’on pose sur eux. Ni plus, ni moins.

Regardez-les bien. Ils forment une seconde peau, ils sont une carapace rassurante et protectrice. Ils nous aident à supporter les agressions extérieures. Ils nous donnent la force de questionner la conformité. Ils mettent en lumière notre diversité et notre singularité. Ils nous rappellent que la normalité est relative et que la véritable richesse réside dans notre capacité à embrasser la différence.

Les corps étrangers s’effritent parfois. Dans l’intimité d’une caresse ou la chaleur d’une étreinte. Sous les corps étrangers, la peau, la chair, à nu. Ils laissent alors voir la fragilité de notre existence et notre vulnérabilité presque palpable.